lundi 16 novembre 2009

A qui se reconnaitra parmi les politiciens libanais...Il changeait d'avis (JJ Goldman)

C'était un mensonger, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des fioulés si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter

Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et plein des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait d’avis

C'était un imposteur, un simple imposteur
Qui pensait que sa voix était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que le vol et le droit qu'a chacun de s'servire

Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et plein des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait d’avis

C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait très utile, chéri des autres hommes
Il pleurait sur son téléphone

Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et plein des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de l’esbroufe et de ses cris
Il changeait d’avis…

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