
Je supporte le PSG depuis les années Weah, Ricardo, Ginola...
Il faut dire qu'après le départ de Denisot, quelque chose s'est cassé. Le Paris Saint Germain, depuis cette date, ne fait plus peur. Et je pense qu'au-delà des chevauchées d' El-Magnifico (Ginola) ou des envolées de Lama, le véritable atout du PSG version Denisot était la peur qu'il instillait à ses adversaires.
J'en viens au PSG d'aujourd'hui. Autant le dire tout de suite, je pense que le tandem Cayzac-Le Guen est le meilleur depuis belle lurette. Les supporters doivent comprendre que pour reconstruire et assurer la pérennité du club dans le top 5 francais, l'ingrédient unique et incontournable reste... le temps. La stratégie adoptée par le tandem est une construction sur la durée, axée sur la composition d'une équipe pour l'avenir. En ce sens, la Finance et plus particulièrement la théorie des options réelles permettent de comprendre les choix effectués.
Une option de vente est un contrat qui donne le droit a son détenteur, de vendre un actif sous-jacent à un prix fixé à l'avance, jusqu'à la maturité dudit contrat. Ce contrat ou droit de vente est acquis à la base à une fraction du prix de vente futur.
Sous cette définition, il est aisé de comprendre que les achats des Digard, Bourillon, Hoarau et Everton, et les signatures pro des Sakho, Sankharé, Ngoyi, Ngog, Arnaud, sont autant d'options acquises pour la durée de leurs contrats respectifs.
Les neuf jeunes cités ont du couter au total quelque 10 millions d'euros. Il suffit que deux d'entre eux se bonifient réellement et attirent les convoitises des grands clubs européens pour que l'investissement soit plus que rentable d'ici les 4 prochaines années.
En supposant, scénario extreme, que sept parmi les neufs ne valent plus rien en 2012 (blessures, ruptures de contrat, extinction lente mais inexorable du talent...) mais que deux "explosent" et soient vendus 12 Mn chacun, le PSG aurait obtenu un taux de rendement de 25% annuels sur ses 10 Mn d'investissement.
Un taux de rendement de 25% est considéré comme le minimum requis pour des investissements en capital-risque, autrement appelé le private equity. Or le private equity est justement le métier des deux actionnaires du PSG (après le retrait de Butler Capital, restent Colony Capital avec 66% et Morgan Stanley, 33%).
La convergence d'intérets est donc claire entre, d'une part, le besoin de performance sportive, appelée de leurs voeux par les supporters et le staff technique, et l'objectif de performance financière des actionnaires.
En résumé, je pense que les vrais supporters du PSG doivent saisir que l'argent et le football peuvent cohabiter avantageusement, pourvu que la convergence entre les deux soit assurée.
Aujourd'hui, au PSG, cette convergence existe. Vivement des victoires, pour que la dynamique positive se mette en place !
Il faut dire qu'après le départ de Denisot, quelque chose s'est cassé. Le Paris Saint Germain, depuis cette date, ne fait plus peur. Et je pense qu'au-delà des chevauchées d' El-Magnifico (Ginola) ou des envolées de Lama, le véritable atout du PSG version Denisot était la peur qu'il instillait à ses adversaires.
J'en viens au PSG d'aujourd'hui. Autant le dire tout de suite, je pense que le tandem Cayzac-Le Guen est le meilleur depuis belle lurette. Les supporters doivent comprendre que pour reconstruire et assurer la pérennité du club dans le top 5 francais, l'ingrédient unique et incontournable reste... le temps. La stratégie adoptée par le tandem est une construction sur la durée, axée sur la composition d'une équipe pour l'avenir. En ce sens, la Finance et plus particulièrement la théorie des options réelles permettent de comprendre les choix effectués.
Une option de vente est un contrat qui donne le droit a son détenteur, de vendre un actif sous-jacent à un prix fixé à l'avance, jusqu'à la maturité dudit contrat. Ce contrat ou droit de vente est acquis à la base à une fraction du prix de vente futur.
Sous cette définition, il est aisé de comprendre que les achats des Digard, Bourillon, Hoarau et Everton, et les signatures pro des Sakho, Sankharé, Ngoyi, Ngog, Arnaud, sont autant d'options acquises pour la durée de leurs contrats respectifs.
Les neuf jeunes cités ont du couter au total quelque 10 millions d'euros. Il suffit que deux d'entre eux se bonifient réellement et attirent les convoitises des grands clubs européens pour que l'investissement soit plus que rentable d'ici les 4 prochaines années.
En supposant, scénario extreme, que sept parmi les neufs ne valent plus rien en 2012 (blessures, ruptures de contrat, extinction lente mais inexorable du talent...) mais que deux "explosent" et soient vendus 12 Mn chacun, le PSG aurait obtenu un taux de rendement de 25% annuels sur ses 10 Mn d'investissement.
Un taux de rendement de 25% est considéré comme le minimum requis pour des investissements en capital-risque, autrement appelé le private equity. Or le private equity est justement le métier des deux actionnaires du PSG (après le retrait de Butler Capital, restent Colony Capital avec 66% et Morgan Stanley, 33%).
La convergence d'intérets est donc claire entre, d'une part, le besoin de performance sportive, appelée de leurs voeux par les supporters et le staff technique, et l'objectif de performance financière des actionnaires.
En résumé, je pense que les vrais supporters du PSG doivent saisir que l'argent et le football peuvent cohabiter avantageusement, pourvu que la convergence entre les deux soit assurée.
Aujourd'hui, au PSG, cette convergence existe. Vivement des victoires, pour que la dynamique positive se mette en place !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire